D.N.A.² / Katsura .- Tonkam, 2006

Publié le par Nico

D.N.A.² / Katsura .- Tonkam, 2006

Après l’excellent « Vidéo Girl Aï », Masakazu Katsura remet le couvert. Mais attention, les couverts sont en plastique, ce soir on finit les restes !!!

 

«  D.N.A.² ou le gratin de pâtes au gruyère. »

 

Désolé pour cette symbolique foireuse, mais je me demande encore ce qui lui est passé dans la tête : Pourquoi avoir sorti un ersatz loufoque de Vidéo Girl Aï (heureusement finit en cinq tomes).

 

D.N.A², c’est l’histoire très originale d’un adolescent ordinaire, Junta, qui n’à aucun succès avec les demoiselles. Heureusement, une belle jeune fille nommée Karin venue du futur (ressemblant étrangement à Aï) débarque dans sa misérable vie de puceau.

Le repas…euh l’histoire ne se passe pas exactement comme prévue, elle lui injecte malencontreusement un ADN modifié : notre infâme chenille  devient alors un super méga playboy de la mort qui tue, aux supers pouvoirs atomiques.

A ce moment de la chronique, vous vous demandez pourquoi la vie de Junta est chamboulée du jour au lendemain, je vais vous expliquer :

Dans le futur, du fait de sa ‘bogossité’* exceptionnelle, il aura une centaine d’enfants et va devenir la cause de la surpopulation mondiale. Wahouuuu !!! On n’avait pas vu concepts aussi moisis depuis le fameux « retour des tomates tueuses ».

 

Alors oui bien sûr, on retrouve l’ennemi originel : le beau gosse du lycée détrôné qui veut se venger.  Dans ce gratin de banalité, régalez vous aussi de bons sentiments avec la meilleure amie de Junta, une jeune fille caractérielle et innocente.

Et si vous n’êtes pas encore repu, il vous reste la bimbo du groupe qui sous ses aspects puérils apporte au manga un peu d’épice et de caractère.

 

La cuisine des restes est un art, certains plats ne s’accommodent pas avec n’importe quoi.

Pour faire un bon D.N.A² :

-         hachez grossièrement Vidéo Girl Aï

-         incorporez-y sept boules de cristal (c’est pour donner un coté Saiyen (DBZ) au héros)

-         Enfin, faite revenir le tout dans un bouillon d’humour typiquement nippon.

Et vous obtiendrez ce manga prédigéré, fade et à la limite du comestible.

 



 

 * Bogossité : le fait d'être un homme agréable à regarder

 

Publié dans Chroniques

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