Journal d'une disparition / Hideo Azuma
Journal d'une disparition / Hideo Azuma .-Kana, 2005 (Made In)
Cet ouvrage propose le récit autobiographique d’Hideo Azuma, un mangaka renommé. Celui-ci disparaît brutalement de la circulation, à 39 ans et tombe dans le vagabondage (terme préféré à celui de SDF). Sa vie auparavant mouvementé, se concentre alors sur deux objectifs prioritaires, dormir à l’abri des intempéries, et trouver de quoi se nourrir. Les poubelles sont le terrain de ces investigations gastronomiques et de ces stratégies de survie : c’est incroyable ce qu’il peut y trouver (faut qu’on m’explique) !!!. Un jour qu’il fouille les cendriers à la recherche de mégots, il est emmené au poste et reconnu.
Hideo retrouve alors pour quelques temps un semblant de vie, au coté de sa femme. Mais, ça ne sera que de courte durée, il disparaît à nouveau et devient plombier. La dernière partie du manga raconte son passage au « pavillon des alcooliques ». L’auteur finit sa longue descente aux enfers et peu à peu se recréé un semblant de vie. Je serais un peu critique sur ce passage, car jamais, on ne parle de la solitude et de la souffrance qu’a pu enduré sa femme.
Le graphisme rond, plutôt humoristique donné au personnage ne cache pas sa dégénérescence. La situation empire au fil du récit, la pauvreté et l’alcoolisme ont raison de lui. Intentionnellement, Hideo a dédramatisé son histoire, en insistant sur des passages drôles (mais toujours tragique). Cette dichotomie peut paraître gênante, d’un coté on sourit quant à ces interrogations et à son stoïcisme, mais on ne peut s’empêcher de s’émouvoir du destin de cet homme.
Ce one-shot est loin d’être parfait, mais le témoignage d’Hideo Azuma est bouleversant. L’humour en moins, je le rapprocherais de « Soupe froide » de Charles Masson. Il est paru dans la collection « Made in », on pourrait la renommer : « Made in Rue »
Ne laissez pas passer ce manga !!!
Cet ouvrage propose le récit autobiographique d’Hideo Azuma, un mangaka renommé. Celui-ci disparaît brutalement de la circulation, à 39 ans et tombe dans le vagabondage (terme préféré à celui de SDF). Sa vie auparavant mouvementé, se concentre alors sur deux objectifs prioritaires, dormir à l’abri des intempéries, et trouver de quoi se nourrir. Les poubelles sont le terrain de ces investigations gastronomiques et de ces stratégies de survie : c’est incroyable ce qu’il peut y trouver (faut qu’on m’explique) !!!. Un jour qu’il fouille les cendriers à la recherche de mégots, il est emmené au poste et reconnu.
Hideo retrouve alors pour quelques temps un semblant de vie, au coté de sa femme. Mais, ça ne sera que de courte durée, il disparaît à nouveau et devient plombier. La dernière partie du manga raconte son passage au « pavillon des alcooliques ». L’auteur finit sa longue descente aux enfers et peu à peu se recréé un semblant de vie. Je serais un peu critique sur ce passage, car jamais, on ne parle de la solitude et de la souffrance qu’a pu enduré sa femme.
Le graphisme rond, plutôt humoristique donné au personnage ne cache pas sa dégénérescence. La situation empire au fil du récit, la pauvreté et l’alcoolisme ont raison de lui. Intentionnellement, Hideo a dédramatisé son histoire, en insistant sur des passages drôles (mais toujours tragique). Cette dichotomie peut paraître gênante, d’un coté on sourit quant à ces interrogations et à son stoïcisme, mais on ne peut s’empêcher de s’émouvoir du destin de cet homme.
Ce one-shot est loin d’être parfait, mais le témoignage d’Hideo Azuma est bouleversant. L’humour en moins, je le rapprocherais de « Soupe froide » de Charles Masson. Il est paru dans la collection « Made in », on pourrait la renommer : « Made in Rue »
Ne laissez pas passer ce manga !!!